A propos

Mon parcours

Ayant grandi entourée d’abord de chèvres, de vaches, chiens et chats, puis de chevaux et moutons, j‘ai toujours eu un contact beaucoup plus simple avec les animaux, qu’avec les humains.

Mon amour des chevaux et de l’équitation depuis mes 6 ans, m’a vite orientée vers une carrière dans ce milieu. J’ai effectué un Bac Pro CGEH (Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique) dans le but d’effectuer un BPJEPS et devenir monitrice d’équitation. En terminale, ma vision du monde équin changeait déjà beaucoup, et c’est d’abord un peu par hasard que je me suis renseignée sur les études pour devenir ostéopathe animalier. Sans vaiment trop savoir pourquoi j’ai choisi de m’orienter dans cette direction en m’inscrivant au CNESOA.

C’est au fil de mes 5 années d’études que j’ai compris pourquoi j’avais choisi ce métier. Je veux rendre aux animaux, via le soin, ce qu’ils m’ont toujours offert depuis ma naissance : du soutien, du confort et une oreille à leur écoute.

Ma formation

J’ai choisi d’effectuer ma formation au Centre National des Études Supérieures d’Ostéopathie Animale (CNESOA). Durant mon cursus, j’ai pu être formée à un très grand nombre de techniques utilisées en ostéopathie (articulaires, musculaires, viscérales, câniennes, tissulaires, fasciales, énergétiques…). Dès la 3ème année j’ai pu effectuer des séances complètes sur des animaux de propriétaires, encadrée par nos professeurs.

C’est également à partir de la 3ème année que j’ai rencontré Chloé Huard, qui m’a permise de la suivre sur de très nombreuses journées de stage jusqu’à la fin de mes études. J’ai pu approfondir mes connaissances et sensations, j’ai commencé à faire de plus en plus confiance à mes mains et j’ai pu découvrir la vraie vie d’ostéopathe à ses cotés. Encore aujourd’hui, nous échangeons et partageons sur nos approches et nos différents cas cliniques.

En février 2023 j’ai effectué un stage d’initiation à la lithothérapie. Cette médecine par les pierres et minéraux, me permet de compléter encore plus mes séances.

Mes animaux

Ils sont le pilier central de ma vie, je tenais à vous les présenter ici.

  • Comme toute petite cavalière, je rêvais d’avoir mon propre cheval. Ma mère à recueillit des dizaines de chevaux destinés à l’abattoir, dans le but de leur offrir une nouvelle vie, ou de les intégrer dans notre petit élevage. C’est comme ça que Baboo est arrivé! Sa mère était une jument trotteuse, suitée et pleine, et le 27 juillet 2011, elle nous a montré son dernier poulain. Le jour même, c’était décidé, Baboo serait mon cheval, je n’avais pas tout à fait 12 ans.

    Depuis nous grandissons ensemble, nous apprenons tout ensemble, il a été le premier cheval avec lequel j’ai moi même effectué tout le travail d’éducation et de débourrage. Il est aussi le cheval qui m’a fait voir l’équitation différemment.

    Très sensible aux émotions qui l’entourent, il en a fait voir de toutes les couleurs à beaucoup de monde… Ostéopathe, maréchal ferrant, vétérinaires, à moi aussi. Il a été l’inspiration de mon sujet de mémoire de fin d’études : Étude de l’impact des émotions de l’ostéopathe animalier sur le déroulement de la séance.

  • Comme Baboo, Goldwyn m’accompagne depuis sa naissance le 20 août 2016, cependant l’histoire est un peu différente.

    Goldwyn était destinée au départ à une carrière sportive, afin de valoriser ses parents et l’élevage. Par la suite elle devait être vendue. Mais c’est assez naturellement qu’elle a rejoint ma tribu.

    Finalement sa croissance étant tardive, je ne l’ai débourrée qu’à ses 5 ans. Peu après ça, j’ai décidé d’arrêter de monter mes chevaux, ni moi, ni eux n’y prenaient de plaisir.

    Dotée d’un caractère fort, c’est une jument assez sanguine, mais tout de même très à l’écoute.

  • Addition tardive à ma petite tribu équine, Kill est un retraité. Du haut de ses 26 ans, il est la force tranquille de son troupeau.

    Originaire de la région parisienne, Kill est arrivé en 2017 chez ma mère, afin d’écouler des jours heureux au pré avec des congénères, fin 2019 il déclare un Cushing. En 2020 pour des raisons complexe, je décide de devenir co-propriétaire de ce petit papy.

    Il est d’un caractère très doux, mais sait se faire comprendre quand quelque chose ne lui convient pas. Depuis son arrivée il a beaucoup évolué mentalement, c’est un merveilleux papy Kiki.

  • Peewee est l’élément imprévu de la famille. Durant l’été 2020 cette petite chienne Border collie croisé Braque née le 21 août 2019 est donnée au CNESOA et est destinée à être utilisée pour l’apprentissage des élèves. Alors en 3ème année je tombe amoureuse. Cependant, Princesse ne se plaisait pas du tout à l’école, elle devenait agressive lors des manipulations en cours, et maigrissait à vue d’œil.
    Le 2ème confinement, annoncé en octobre 2020, pendant ma semaine de cours, me décide à négocier son adoption avec la direction de l’école. Et c’est donc le 31 octobre 2020 que Princesse que je renomme Peewee rentre avec moi à la maison.


    Ma relation avec Peewee n’a pas été simple, elle montrait énormément de signes d’agressivité, principalement avec les professionnels de santé (vétérinaire et ostéopathe), mais aussi avec moi, les soins sont toujours très compliqués. J’ai vite compris que son passé était complexe et un réel problème pour elle, du haut de ses 15 mois elle voyait déjà sa 5ème propriétaire, ce qu’elle ne savait pas encore c’est que je serais la bonne!

    Après de nombreuses approches différentes, c’est la communication animale couplée à des soins énergétiques qui permettront à Peewee de se poser enfin à la maison et de devenir un chien presque normal… Nos travaillons encore avec elle pour la libérer de son passé.

    C’est une chienne très dynamique, dotée d’un excellent instinct de troupeau, mais aussi de chasse (qui ne sont pas exploités), très énergique et à la fois très douce (pas avec tout le monde…) elle sait parfaitement bien se faire comprendre et poser ses limites.